Accessoire du quotidien, en été comme en hiver, on en enfile presque tous les matins, mais connaissez-vous leur histoire ?

On peut remonter à l’âge de pierre, en 5000 avant Jésus Christ, pour trouver leur premières traces aux pieds des hommes des cavernes sous forme de peaux d’animaux attachées aux chevilles pour se protéger du froid, d’après des peintures rupestres.

Direction ensuite le Jutland (désormais le Danemark), en 1500 avant J.C, où apparaissent les premiers tissus en maille. Les premiers bas ont quant à eux étaient découverts dans des tombes égyptiennes à Antinoé, datant de 500 av. J.C.

Les premiers écrits mentionnant ce qui ressemble à des chaussettes sont attribués à Hesiode dans « travail et jour » durant la Grèce antique (800 av. J.C). Il parle alors de Piloi en poils d’animaux portées sous des sandales.

En 200 après J.C, les romains portent des morceaux de tissus cousus entre eux tandis qu’on retrouve les premières chaussettes en laine outre-manche à Vindolanda, en taille enfant, pour se protéger des intempéries.

Les plus anciens bas tricotés grâce à une reliure à anneaux datent de 300 à 500 ans av. J.C, à Oxyrhynchus, en Egypte. Ils sont à l’époque conçus pour être portés avec des sandales dont les orteils sont fendus. Les Saints européens en portent également, appelées « Putees » comme symbole de pureté.

Au Moyen Âge, les pantalons alors appelés chausses – culotte en étoffe de coton ou de laine qui couvrait les jambes de la taille aux genoux ou chevilles – et les bas ne font encore qu’un. Au fur au mesure que leur longueur s’allonge, les chaussettes deviennent alors un tissu serré de couleur vive recouvrant les parties inférieures des jambes. Au départ simples jambières elles se voient ajouter des pieds au XIIème Siècle. En L’an 1000 elles sont le symbole du statut de la noblesse en Europe et deviennent l’apanage des classes aisées ; tricotées exclusivement par des femmes de haut rang gardant le secret de leur fabrication.

Leur démocratisation vient au XVIIème siècle avec l’industrialisation, d’abord grâce au Rêvèrend anglais William Lee qui inventa, en 1561, le premier métier à tricoter. Il offrit une paire de bas noirs à la Reine d’Angleterre, Elisabeth I, qui lui refusa le brevet par peur de perdre des emplois. Il existe par ailleurs à Londres en 1566, une police de la bonneterie, constituée de quatre agents chargés de vérifier que ceux qui entraient dans la cité portaient des bas appropriés. En 1589, Lee s’installe en France et crée à Rouen, la première manufacture de bas financée par Henri V. Ses techniques sont encore utilisées aujourd’hui.

Les émigrants huguenots répandent ensuite le métier à tisser dans toute l’Europe et la chaussette se démocratise, principalement en laine à l’époque, bien que l’aristocratie française et italienne préfèrent la soie. Les métiers circulaires qui apparaissent au XIXème siècle permettent finalement la production de chaussettes en masse.

Petit à petit une diversité de couleurs, de matières et de motifs apparaissent pour faire de la chaussette un accessoire de mode indispensable pour le confort et pour le style.

Chez Maison Baylé nous vous proposons une collection de chaussettes (mi-mollet) et de mi-bas (chaussettes hautes au-dessus ou sous le genou), en fil d’Ecosse (coton doublement mercerisé), dans une grande diversité de couleurs et de motifs, inspirés de la Prohibition (Prince de Galles, Pied de Poule, Rayures Tennis, Chevrons, Tartan…). John Mercer inventa le procédé de mercerisation en 1844 qui améliore les fibres de coton en les rendant parfaitement cylindriques, plus résistantes et plus brillantes.

Dans l’univers de la mode masculine et Sartoriale il existe un éternel grand débat : chaussettes ou mi-bas ?…. En France 80% des hommes portent des chaussettes, par définition courtes et seulement 20% des mi-bas. Chez nos voisins italiens, maîtres en matière d’élégance et de Sprezzatura, c’est exactement l’inverse.

Outre l’intérêt de garder une plus grande partie de la jambe au chaud en hiver, notamment si vous allez travailler à pied, en vélo, ou en scooter, les mi-bas ont avant tout un avantage esthétique. A l’heure où les pantalons sont de plus en plus courts, où les open-spaces se démocratisent, il n’y a rien de plus inélégant, que de laisser apparaitre sa peau et/ou ses poils lorsque vous êtes assis. Alternativement, nous proposons un remonte-chaussettes.

Quelles couleurs avoir dans son armoire et comment les porter ?

Parmi les unies, outre les quatre couleurs essentielles – noir, marine, marron, et anthracite -, ajoutez de la couleur avec du lie-de-vin (bordeaux) et du mauve (violet), et choisissez-les de préférence côtelées.

Sachez qu’il est préférable de les assortir à la couleur de votre pantalon pour allonger votre silhouette. Si vous les accordez avec vos souliers celle-ci paraîtra raccourcie. Vous pouvez aussi faire un rappel avec la couleur de votre veste ou blouson.

Tandis que le noir se mariera bien avec des souliers noirs, un costume ou une tenue noire et les marrons avec des souliers marrons, un costume ou une tenue marron, le marine ou l’anthracite pourront être alliés avec plus de coloris de costumes, pantalons, vestes ou souliers. Le bordeaux (couleur préférée des politiques et ecclésiastiques) ou le mauve iront bien indifféremment avec du bleu marine ou du gris.

En termes de mode et de vêtements, ou sous-vêtements, ici les chaussettes peuvent paraître un détail, mais l’élégance est dans le détail. Rien ne doit être négligé dans la quête de l’excellence vestimentaire, que vous soyez dandy ou non. Il est alors important de privilégier la qualité et le savoir-faire. Nos chaussettes et mi-bas sont confectionnés en Italie en Vénétie.

Que vous soyez plutôt unies, ou préfériez les motifs, nous vous conseillons pour ajouter facilement une véritable touche de style à vos tenues, d’assortir la couleur ou le motif de vos chaussettes ou mi-bas, à votre ceinture ou bretelles, cravate, pochette ou foulard, chapeau ou casquette. Nous vous offrons ces possibilités avec nos accessoires maison Baylé.

En matière de colorimétrie il est très élégant de faire des camaïeux de bleu ou de gris et j’aime également particulièrement les mélanges de beige, marron et vert kaki. N’hésitez pas également à ajouter du blanc à vos ensembles en toutes saisons.

Comment entretenir ses chaussettes en fil d’Ecosse ?

  1. Lavage à la main recommandé ou lavage en machine possible à 30°C ou à froid. A l’envers de préférence.
  2. Essorage à 500 tours / minute maximum.
  3. Sèche-linge et repassage interdits.
  4. Séchage à plat (plutôt que suspendu).

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