Nous célébrons dans notre journal des élégances, cette semaine, l’une des plus grandes vedettes Hollywoodiennes, né dans le mois en cours. En Mai, c’est l’anniversaire de David Beckham (2 Mai 1975), Fred Astaire (10 Mai 1899), Pierce Brosnan (16 Mai 1953), Jean Gabin (17 Mai 1904), Clint Eastwood (31 Mai 1930) et donc de Gary Cooper, né Frank James Cooper, le 7 Mai 1901, à Helena, dans le Montana, aux Etats-Unis!

Fils d’immigrés Britanniques, après voir suivi une éducation stricte entre l’Angleterre et les Etats-Unis, et travaillé comme « cowboy » dans le ranch familial du Missouri, il se destine à des études d’art. En 1924, il rejoint ses parents partis vivre à Los Angeles, et commence à travailler comme cascadeur, à cheval, dans des films muets, principalement des westerns, de Tom Mix.

En 1925, il arrête ses études, et dépense ses économies pour faire un test d’écran qu’il passe avec succès. Le nom Frank Cooper étant déjà pris à Hollywood, Il devient Gary Cooper, du nom de la ville de naissance de son agent, Nam Collins, dans L’Indiana.

En 1926, Il signe un contrat avec Samuel Goldwyn production (désormais MGM), et par la même occasion le début d’une carrière légendaire, 110 Films, 68 millions d’entrées au cinéma, 2 Oscars, et toujours avec style et des accessoires ! Il rejoindra ensuite la Paramount.

Nous allons nous intéresser à ses plus grands succès cinématographiques, en vous donnant notre Top 10 (subjectif), et ses looks magistraux, bien entendu !

Wings (Les Ailes) – 1927

C’est l’un des premiers films sur l’aviation durant la Première Guerre Mondiale. Sur fond d’histoire sentimentale, il fut le premier film à recevoir l’Oscar du meilleur film. Malgré son rôle minime, il propulsera la carrière de Coop’ ! En terme de style, on remarque le trench-coat, la chemise à poches plaquées, la cravate bien sûr, la casquette et le masque d’aviateur.

The Virginian (Le Virginien) – 1929

Réalisé par Victor Fleming, c’est le western adapté du roman éponyme qui fit de lui une star ! C’est une histoire de cowboy, de vol de bétaiil et d’une matresse d’école… On note l’attirail du parfait cowboy à cheval, la chemise à carreaux, le chapeau et le bandana !

Après Nous Le Déluge (Today We live) – 1933

Après s’être déjà illustré en tant que soldat dans l’Adieu au Drapeau (Farewell To Arms) en 1932 et plus tard dans Sergeant York en 1941 (Premier Oscar du meilleur acteur). Dirigé par Howards Hanks, Gary Cooper joue un soldat, Richard Bogard. Il achète le manoir que Diana Boyce Smith vient d’hériter de son père. Les deux jeunes gens s’éprennent l’un de l’autre, mais Diana accepte néanmoins de se fiancer à Claude Hope. Les deux hommes se retrouvent ensuite sur le front aux cotés du frère de Diana, elle même engagée comme ambulancière. Outre les uniformes, on aime le blazer en tweed, à motif pied de poule, la veste militaire saharienne, le costume croisé à rayures tennis, les cravates !

Les Trois Lanciers du Bengale (The Live of a Bengal Lancer) – 1935

Trois ieutenants britanniques, en mission en Inde, tombent dans un piège et se retrouvent prisonniers de Mohammed Khan, dans une forteresse lointaine… On apprécie les manteaux d’officier, le costume safari avec blazer saharien, les décorations militaires et le foulard de col !

Mr Deeds Goes to Town (L’extravaguant Mister Deeds) – 1936

Sous la direction de Franck Capra, Gary Cooper incarne Longfellow Deeds. Il vit paisiblement à Mandrake Fall avant d’hériter de 20 Millions de Dollars et de partir vivre à New York, où il est la risée de la haute société. La jeune journaliste Babe Bennett, écrit même des articles narquois sur lui avant qu’ils se rapprochent peu à peu… Ce film fait la part belle aux chapeaux, en feutre de lapin évidemment, aux costumes, croisés ou trois pièces, aux cravates, aux pochettes, notamment blanches, au pliage « barchetta », et nous offre également un excellent exemple de tenue « White Tie », queue de pie, gilet, noeud papillon blanc !

The Pride of the Yankees (Vainqueur du Destin) – 1942

Realisé par Sam Wood, basé sur une histoire vraie, ce biopic est considéré comme l’un des plus grands films sportifs! Gary Cooper joue le rôle de la légende du baseball Lou Gherig de son ascension à sa chute. Ce film fait évidemment la part belle à l’éternelle casquette brodée.

Le Rebelle (The Fountainhead) – 1949

Le réalisateur King Vidor met en scène Gary Cooper dans le rôle d’Howard Roark, un architecte talentueux et individualiste dont le travail visionnaire est parfois jugé trop novateur pour ses contemporains… Ce film marqua un tournant dans la carrière et la vie sentimentale de l’acteur car il tomba éperdument amoureux de sa partenaire Patricia Neal, qui plus tard avorta et le quitta car il ne voulait pas divorcer de sa femme, Veronica Balfe. Ici c’est le dress code « black-tie » qui est à l’honneur, smoking, noeud papillon, pochette blanche, pliage plat, de même que l’association costume croisé, cravate. Petit coup de coeur pour le pantalon blanc de l’affiche, un must have en toute saison!

Le Train Sifflera Trois Fois (High Noon) – 1952

Réalisé par Fred Zinneman, il s’agit de l’un des meilleurs westerns de tous les temps qui vaudra à Gary Cooper l’Oscar du meilleur acteur. Le shérif Will Kane vient d’épouser la jeune Amy (Grace Kelly). Par amour il compte rendre son étoile et déménager. C’était sans compter sur la libération du bandit Franck Miller, prêt à tout pour se venger de Will, responsable de son arrestation. Il arbore ici un total look de Sherif, veston croisé à col châle, noeud de col, chapeau, ceinture holster, montre à gousset !

Love In The Afternoon (Ariane) – 1957

Ce film de Billy Wilder se déroule à Paris, le détective privé Claude Chavasse est spécialisé dans les affaires d’adultère. Sa fille, Ariane (Audrey Hepburn), est fascinée par son travail et plus particulièrement par le cas du playboy Frank Flannagan (Gary Cooper). On adore la lavallière nouée dans le cou, à pois, le smoking blanc, avec noeud papillon et boutonnière, le superbe pliage de sa pochette blanche, en « oiseau de paradis », sans oublier le peignoir en soie.

L’Homme de L’Ouest (Man of the West) – 1958

Après le western Vera Cruz de Robert Aldrich en 1954, Gary cooper reprend son costume de cowboy sous la direction d’Anthony Mann, et, incarne Link Jones, hors-la-loi repenti, perdu dans la campagne, après l’attaque de son train. Il trouve alors refuge auprès de son ancien gang et accepte de les aider à dévaliser une banque… Encore un Western dans lequel il incarne à merveille le cowboy qui sommeille en lui depuis sa tendre enfance ! Chemise en chambray, bandana et chapeaux sont au rendez-vous ici.

Outre ses rôles au cinéma, de militaire, de cowboy et de playboy séducteur, Gary Cooper était aussi un éternel Gentleman et un grand élégant en dehors des écrans, jusqu’à sa mort en 1961, en Mai également. Nous allons partager et analyser avec vous quelques un de ces meilleurs looks pour avoir de la classe et du style comme Coop’ !

Un avant gout d’été, ressortez vos espadrilles !

Tennis Anyone ?

Jamais sans ses bretelles !

Costume Croisé ou Trois Pièces mais toujours impeccable !

Osez la Lavallière et le foulard !

N’hésitez pas à remplacer vos blazers par un pull col V ou un cardigan !

Un homme proche des animaux….

...Et de sa collection de voitures !

Devenez maitres en matière de Dress Code !

A Bientôt !

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